La solidarité internationale à la lumière des expériences wallonnes

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aqoci-logo-grand-cb059Répondant à l’invitation de l’Association Québécoise des Organismes de Coopération Internationale (AQOCI), le Directeur de l’APEFE participera cette semaine aux Journées Québécoises de Solidarité Internationale (JQSI), organisées à Montréal par la Chaire Nycole-Turmel pour les espaces publics et les innovations politiques.

Devant un panel représentatif de la communauté québécoise interpellée par la question de la création d’une Agence Québécoise de Solidarité Internationale (AQSI), Stéphan Plumat présentera ce mercredi 6 novembre à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), le modèle de coopération internationale wallon ou les relations internationales belges, envisagées du point de vue des entités fédérées francophones.

Dans ce cadre, l’interview publiée ce samedi 2 novembre 2013 par le quotidien d’information montréalais « Le Devoir » fait figure d’introduction sous le titre « La Flandre et la Wallonie se partagent le monde ». (extraits ci-dessous) D’ici la fin de l’année 2013 le comité devrait déposer son rapport sur la création de l’AQSI.

Extraits de l'interview de Stephan Plumat  :

« La coopération, on la réalise avec l’expertise dont on dispose. Aujourd’hui, l’expertise dans les différents domaines et secteurs propres à la coopération, comme l’agriculture, la santé et ainsi de suite, ce n’est plus l’État fédéral qui la maîtrise, ce sont les pouvoirs décentralisés. »

« La coopération internationale n’est pas une science exacte. Jusqu’à présent, on n’a pas trouvé la recette du bon développement partout sur la planète, sinon il y aurait bien longtemps que les problèmes seraient réglés. Le problème avec la centralisation, c’est qu’on s’enferme dans une pensée qui veut devenir unique. Le fait d’avoir des acteurs multiformes et relevant de niveaux ou de centres de décision différents permet peut-être de garantir une diversité dans les approches. (…) c’est un problème de financement, mais c’est avant tout un problème de renforcement des capacités. Il y a, derrière tout ça, toute une série d’options philosophiques. »