La création, en avril 2012, de la première cellule informatique de la Direction Générale Algérienne des Forêts (DGF) a été un véritable tournant dans l’évolution de ses outils de gestion forestières. Avec l’introduction de l’informatique dans la gestion du patrimoine forestier la DGF espère d’ici quelques années contribuer à améliorer la qualité des informations disponibles pour une meilleure utilisation des ressources naturelles et une capitalisation des connaissances. L’exploitation rationnelle et durable de ces ressources pourraient à terme, créer de nouveaux emplois et stimuler l’économie locale au bénéfice des habitants de ces régions, à l’équilibre naturel encore fragile.
Composée d’informaticiens et d’ingénieurs forestiers issus des trois zones de conservations d’El Tarf, Khenchela, et M’Sila, la nouvelle cellule accompagne le développement et la mise en place du nouvel outil d’aide à l’aménagement du territoire et à la gestion du cadastre. Dans un premier temps, les membres de la cellule informatique ont choisi le type de base de données, le langage de programmation et les applications les plus appropriées. Appuyé par les experts de l’UCL, ils ont également élaboré, fin août, un modèle conceptuel de données (MCD). Cette étape importante précise la structure du système d’information et définit les relations entre les éléments de la future base de données informatiques. Validé en septembre à Alger par la DGF, ce modèle sera traduit en modèle logique, puis en modèle physique, avant de pouvoir être intégré au système de gestion des données.
D’ici fin 2013, les 4 informaticiens de la cellule auront pu, grâce à des formations courtes en Belgique, approfondir leurs connaissances en Linux, Windev et PostgreSQL. Ces langages de programmation au « code source ouvert » – libre distribution, d’adaptation et de redistribution – permettent en effet de gérer des bases de données relationnelles tout en assurant la pérennité à long terme du projet. Une fois le matériel informatique acquis par la DGF, les informaticiens pourront ainsi installer et tester les applications, et envisager concrètement la phase d’expérimentation de ces nouvelles technologies.
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