Elsa MEHISSOU – Kinésithérapeute et secrétaire à l’information pour l’ABEKIR à Cotonou Bénin

APEFE Kinesithérapie Elsa MEHISSOU - Bénin ABEKIR Le Bénin regorge de kinésithérapeutes diplômés qui appartiennent pour la plus part à l’Association Béninoise des Kinésithérapeutes et Réadaptateurs (ABEKIR). Elsa MEHISSOU en fait partie. Diplômée en 2004 de l’Ecole Supérieure de Kinésithérapie (ESK) de Cotonou, elle est aujourd’hui secrétaire à l’information de l’ABEKIR depuis 2 ans et milite pour sa profession, tout en continuant à consulter à l’hôpital Saint Luc de Cotonou. Avec l’appui de l’APEFE, elle a organisé pour l’ABEKIR le 8 septembre 2012 la Journée Internationale de la Kinésithérapie au Bénin. 

« Quand j’ai optée pour la kinésithérapie en 2001, c’était pour moi une discipline d’avenir. J’ai eu le plaisir d’étudier dans mon pays pendant 3 ans et d’être diplômée d’Etat béninois en 2004. Pouvoir étudier à l‘Ecole Supérieure de Kinésithérapie (ESK) est vraiment une aubaine pour nous. Pouvoir nous faire former dans notre pays est forcément moins coûteux pour tout étudiant et surtout son parent ! 

Peu de temps après mon diplôme, j’ai été recruté par l’hôpital Mono Couffo, pour créer la première unité de kinésithérapie du département de Mono, une région à environ 150 km de la capitale. Après de nombreuses démarches j’ai enfin trouvé un local adapté aux soins et l’hôpital a fourni sur fonds propres, l’équipement minimum (2 tables de soins et 1 table de Bobath) pour ouvrir le premier service de kinésithérapie. Deux ans plus tard, le service grandissait avec un local et des équipements supplémentaires obtenus grâce aux fonds de l’APEFE. Cette unité devenait enfin, un service de kinésithérapie digne de ce nom, pouvant répondre aux besoins de la population du Mono et du Couffo.

Cependant, lors de mon accouchement à l’hôpital Saint Luc de Cotonou, j’ai remarqué la surcharge de travail que subissait le seul kiné de l’hôpital et j’ai voulu remédier à cela. J’ai cherché à contacter les responsables et j’ai proposé de le suppléer les jours vacants. Ils ont tout de suite compris la portée de ma demande et accepté de délocaliser le service dans un local plus grand. L’APEFE a fourni le matériel qui équipe tout le service et cela me sert tous les jours dans mon travail à l’Hôpital Saint Luc de Cotonou. Equiper est la meilleure des actions que fait l’APEFE, car toutes les structures sanitaires, qu’elle soit étatique ou privée, reconnaissent ici le manque d’équipements pour créer leurs propres unités de kinésithérapie. »

 

* L’ABEKIR- Association Béninoise des Kinésithérapeutes Rééducateurs – a été créée en août 1999 ave pour but la promotion de la kinésithérapie et la rééducation afin de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des populations. Elle compte aujourd’hui environ 80 membres issus en majorité de l’Ecole Supérieure de Kinésithérapie qui bénéficient directement ou indirectement de l’aide de l’APEFE. Un Code de Déontologie des kinésithérapeutes est actuellement en cours d’élaboration, grâce à cette collaboration.

 

* L’ESK – Ecole Supérieure de Kinésithérapie – de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) à Cotonou, est la seule institution de formation pour les kinésithérapeutes au Bénin et la seule école universitaire de kinésithérapie de toute l’Afrique francophone subsaharienne. Appuyée par l’APEFE depuis le début des années 2000, l’établissement évolue aujourd’hui vers la maîtrise formulé selon la structure Licence – Maîtrise – Doctorat, nécessaire pour les correspondances académiques au niveau européen.

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