Formation sur les aménagements de seuils d’épandage dans les bassins versants

131104 APEFE burkina faso PADI Formation seuil épandageCe lundi 04 novembre, 7 agents représentant les structures impliquées dans la mise en œuvre du Programme d’Appui au Développement de l’Irrigation (PADI) ont entamé leur voyage vers la ville de Bogande, dans la province de la Gnagna, située à l’Est du Burkina Faso. Après 4h de route, les délégués de l’AEN, de la DGADI et des 3 DRASA appuyées par l’APEFE dans le cadre du résultat 3 du PADI, visiteront les sites aménagés de Kulfo, Siedougou et Loagré, afin de pouvoir évaluer par eux même cette technique d’aménagement des bassins versants.

Concrétiser le potentiel de développement

440px-BurkinaFaso RegionsDirigée par l’expert nigérien Aboubacar MOUNKAILA, cette formation de trois jours intègre pleinement les activités programmées par l’APEFE pour la protection des retenues d’eau d’irrigation. Elle devrait non seulement permettre à ses participants de comprendre le fonctionnement et le rôle des seuils d’épandage, mais également de mettre en pratique les connaissances acquises, en réalisant une étude préliminaire à la mise en place de cette technique, au niveau du site pilote de Mogtedo, dans la province du Ganzourgou (Région du Plateau Central).

Les seuils d’épandage sont des ouvrages simples et efficaces pour lutter contre l’érosion, optimiser la gestion et la maîtrise des ressources en eau et des sols et, d’accroître durablement la production agricole. Majoritairement développé dans les régions de l’Est et du Centre Est du Burkina Faso suite à des interventions de la coopération allemande, cette technique permet de réhabiliter les vallées asséchées et dégradées en piégeant les sédiments et en permettant à moyen terme une remontée du niveau de la nappe aquifère. Tous ces éléments permettent une exploitation agricole de ces bas fonds. Elle complète la palette déjà existante des mesures de réhabilitation éprouvées pour les bassins versants De plus, elle adopte le concept de HIMO (Haute Intensité de Main d’œuvre locale) qui implique fortement les populations locales à la création, à l’exploitation et à l’entretien de ces ouvrages.