La seconde phase du Programme de Renforcement des Capacités pour l’IGMVSS prendra fin le 31 décembre prochain. En prélude à cette date, les acteurs de mise en œuvre ont tiré le bilan des 5 années de mise en œuvre du projet. C’était à la faveur d’un petit déjeuner de presse organisé le 17 décembre 2021 à Ouagadougou.
C’est à travers la projection d’un film documentaire-bilan et la présentation des conclusions du rapport d’évaluation externe du projet, que les acteurs de mise en œuvre ont fait le bilan du Programme. Les journalistes ont d’abord eu droit à un documentaire d’une cinquantaine de minutes qui retrace l’ensemble des activités mises en œuvre dans le cadre du projet : pilotage et concertation, renforcement des capacités et suivi évaluation, communication et expérience pilote de déroulement du processus de restauration des terres dans la commune pilote de Bourzanga.
Il ressort globalement que le projet a permis la formation d’un millier d’agents et d’acteurs sur une centaine de thèmes environ. En matière de suivi-évaluation, la CN-IGMVSS dispose d’une base de données géo-référencées qui permet la capitalisation des actions des différents intervenants dans la thématique gestion durable des terres. La communication n’a pas non plus été en reste avec entre autres du théâtre forum, des sessions d’information et de formation au profit des journalistes, une caravane de presse, la production et la diffusion de contenus avec des radios partenaires, mais aussi et surtout l’organisation annuelle de Prix Grande Muraille Verte en Journalisme pour la promotion de la gestion durable des terres. Pour ce qui est de Bourzanga, l’important est la prise de conscience des acteurs de la commune, de la possibilité d’inverser la tendance de dégradation des terres au niveau local. Selon le Coordonnateur national, Adama DOULKOM, les PRC2-IGMVSS a permis de « donner les outils à des acteurs pour être efficaces au niveau institutionnel mais également au niveau terrain. Il y a également des actions concrètes qui ont été menées pour restaurer les terres, améliorer la production et la productivité et renforcer les revenus des communautés ».
A la suite de la projection du film documentaire-bilan, le Coordonnateur national a donné aux journalistes les grandes conclusions du rapport d’évaluation finale externe du projet commandité par le bailleur de fonds. Après avoir analysé la pertinence, la cohérence, l’efficacité, l’efficience, les effets/impacts, la durabilité et la prise en compte du genre dans la mise en œuvre du projet, il ressort du rapport que « Le Programme de Renforcement des Capacités pour l’Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel – Phase 2 (PRC2-IGMVSS) a été mis en œuvre de façon satisfaisante dans l’ensemble au regard de l’ensemble des critères d’évaluation définis. ». En effet l’administrateur de programme de l’Association pour la promotion de l’éducation et de la formation à l’étranger (APEFE), Didier WOIRIN a laissé entendre qu’« on a une appréciation globale très positive de la mise en œuvre du projet. C’est pour cela que nous avons demandé à notre bailleur de fonds qui est la Coopération Belge au Développement, de poursuivre cet effort d’appui à l’Initiative de la Grande Muraille Verte ». Les choses sont du reste déjà avancées dans ce sens. En effet la Coordination nationale de l’IGMVSS, avec l’appui de l’APEFE, a déjà soumis auprès du bailleur un autre projet de 5 années pour couvrir la période allant de janvier 2022 à décembre 2026.
Le programme de Renforcement des Capacités pour l’IGMVSS est financé par la Coopération Belge et Wallonie-Bruxelles International (appui au volet communication) au travers de l’APEFE et le gouvernement du Burkina Faso.
L’administrateur de programme de l’APEFE (micro) et le Coordonnateur national de l’IGMVSS ont animé la rencontre avec les journalistes
Les participants à la présentation du bilan du PRC2-IGMVSS