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Première session du « cadre de concertation communal » au Burkina Faso

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La Commune de Ziniaré, dans la région du Plateau central du Burkina Faso, a tenu le 27 septembre 2019, la première session de son Cadre de Concertation Communal (CCCo). Une rencontre qui a été possible grâce à l’appui de la Coordination Nationale de l’Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (CN-IGMVSS) à travers son Programme de Renforcement des Capacités appuyé par l’APEFE et WBI. Les échanges ont porté sur le thème « Promouvoir la cohésion sociale, gage d’un développement solidaire ». A l’occasion, une présentation de l’IGMVSS et de ses partenaires a été faite.

Les CCCO sont des espaces d’échange et de coordination des interventions entre la commune et les autres acteurs qui y interviennent. Ils sont inscrits dans les textes en vigueurs comme une obligation pour les collectivités. En guise de cérémonie d’ouverture pour la rencontre de Ziniaré, c’est le maire Pascal COMPAORE qui a pris la parole, pour expliquer que plusieurs maux mettaient à mal les valeurs de cohésion sociale dans la commune. C’est pourquoi, estime-t-il « nous devons nous concerter, car il est de notre devoir de préserver toutes ces valeurs de solidarité. » Il n’a pas manqué de remercier grandement l’ensemble des partenaires qui ont soutenu la tenue de la rencontre, dont la CN-IGMVSS et l’APEFE.

La première communication donnée a été la présentation de l’IGMVSS, faite par le Responsable du Suivi-Evaluation de la Direction Régionale en charge de l’Environnement du Plateau central, Cheick I. TRAORE. Il a passé en revue l’historique, les activités, les acquis et les défis à relever entre autres. A sa suite, l’ATN Communication de l’APEFE auprès de la CN-IGMVSS a pris la parole, pour faire la liaison entre la récupération et la gestion durable des terres, et le thème « Promouvoir la cohésion sociale, gage d’un développement solidaire ». Ainsi, il a expliqué que les effets du changement climatique et la désertification mettaient à mal la cohésion sociale à travers entre autres :

- Les conflitsentre agriculteurs et éleveurs de fait de la diminution des zones de pâturage et des terres agricoles ;

- Les migrations climatiques avec les conflits sociaux dans les nouvelles zones d’installation ;

- Le faible développement pour un pays dont l’économie est basée sur l’agriculture, entrainant une exacerbation de front social avec les diverses revendications.

En faisant de la récupération des terres dégradées et leur exploitation durable son cheval de bataille, l’IGMVSS est ses partenaires, dont l’APEFE, contribuent au renforcement de la résilience des populations à travers le développement des activités génératrices de revenus (exploitation des produits forestiers non ligneux entre autres). L’augmentation des aires de pâturage et des terres fertiles permettent de lutte contre les conflits entre agriculteurs et éleveurs et de renforcer la paix et la cohésion sociale. Par conséquent, lespopulations restent dans leurs terroirs sans intention de migrer dans des zones plus fertiles

Au cours des échanges, les uns et les autres ont insisté sur la procédure de partenariat ou de collaboration avec la Grande Muraille Verte.

Le programme de Coordination Nationale de l’Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel est un programme financé par la Coopération Belge au Développement.

 

 Le maire de Ziniaré Pascal COMPAORE (cravate) durant son allocution

 

Les participants

 

L'ATN Communication de l'APEFE, Fabrice Yi-Bour Bazie, auprès de la Grande Muraille en boubou jaune

 

 

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